Les non-joies d’habiterà la campagne

Il y a plusieurs avantages à vivre à la campagne, mais comme à peu près tout ça ne comporte pas que du bon. Par exemple, la présence des moustiques plusieurs semaines par année, l’été, quand on voudrait profiter de l’extérieur ! Vous reconnaissez-vous dans ce « Tu sais que » ?

Tu sais que tu habites à la campagne, la vraie campagne, c’est-à-dire dans le fond d’un rang rempli d’épinettes et de sapins quand :

• Ton chum t’annonce avec une voix monotone : Ahhhh, les moustiques sont arrivés ! En te pointant le nuage de maringouins qui volent derrière la fenêtre du salon. Et que tu réponds en grognant un « mouain, j’ai vu » !
• Tu as déjà avalé ton premier moustique de l’été seulement 2 jours après qu’ils soient débarqués chez vous !
• Tu t’inquiètes plutôt de la présence (ou non-présence) des moustiques dehors alors que normalement les gens s’en font avec la météo lorsqu’ils organisent une fête à l’extérieur.
• Tu te dépêches (tu cours) de la maison à la voiture pour ne pas te faire piquer puis que tu presses les enfants pour qu’ils s’attachent, mais que malgré ça la voiture est remplie de maringouins. Qu’en suite tu dois partir rapidement et rouler dans la limite permise et ouvrir toutes les fenêtres pour les chasser avant que les enfants se plaignent d’être piqué partout ….
• Tu assistes avec fou rire à la scène où ta plus grande enseigne à la plus petite comment tuer les moustiques. « Camille, regarde-moi, c’est comme ça qu’il faut faire », en tapant fort dans ses mains. Avec une voix forte et sérieuse qui semblait dire : « Viens icitte maudit maringouin, tu va voir ! ».
• Tu constates que tu es pas mal plus résistante que ta visite qui se plaint qu’il y a beaucoup de mouches quand toi, tu ne les vois même pas ! C’est dire à quel point y’en a réellement beaucoup quand toi, ça t’énerve et t’empêches de vivre !
• Tu prévois des activités intérieures même s’il faut beau, dehors ! 🙁
• Tu regrettes d’être allée dehors quand tu rentres tes enfants couverts de marques rouges, d’enflures et de traînée de sang partout sur le corps (mais en particulier dans le visage, autour des yeux et en arrière des oreilles), en te demandant ce que vont penser les gens en les voyant.
• Tu te réjouis (lire ici que tu as un gros sourire d’étamper dans le visage) à la seule pensée que c’est la dernière année que tu endures cet aspect désagréable de la campagne. Parce qu’il faut être honnête, avant les moustiques, c’est le temps des brûlots puis après c’est les mouches à chevreuil et ensuite les criquets, les sauterelles, alouette, donc, ça dure quand même plusieurs semaines ! 😛

Et vous, ça vous incommode les moustiques ? 🙂