Chronique de bedaine : Péripétie # 3517 !
Enceinte, en suivi GARE, on ne s’ennuie pas, hein ? (Les joies de l’insuline).
Après une journée bien remplie, dimanche passé (c’était la fête de 2 ans de ma puce), je devais m’imaginer (inconsciemment) que j’étais encore pleine d’énergie not et que de passer la nuit debout était une bonne idée !
Pour mettre ce plan à exécution, c’était fort simple ! Je n’avais qu’à m’injecter de l’insuline rapide au lieu de mon insuline lente que je prends normalement au couché. C’est facile, n’est-ce pas ? Je blague, évidemment ! Misère !
Mon cerveau à probablement voulu me préserver, un peu, et m’a fait réaliser mon erreur à mi-chemin. Ouf ! C’en est suivi un appel au 911 pour appeler une ambulance et la mise en place du protocole d’urgence dans ces cas-là, soit : consommer des glucides ra-pi-de-ment !
On y va fort : 4 capsules de glucose rapide + un verre de jus d’orange avec une cuillère de sucre blanc. Ensuite, on appelle Info-Santé puis on attend ! 😛 L’infirmière se veut rassurante et me dit que j’ai fait tout ce qu’il fallait, que j’ai bien agit dans les circonstances et qu’elle attendra l’arrivée de l’ambulance avant de raccrocher.
Environ 30 minutes s’écoulent avant que les ambulanciers arrivent ! On prend ma pression (qui est littéralement dans le plafond) ; 176 sur 114 (quelque chose comme ça) ! 🙁 Je suis sur les nerfs ! Ma glycémie est « bonne », par contre, je ne suis pas en hypo pour l’instant. On se rend à l’hôpital où ils vont évaluer la situation. Ils décident de me garder en observation et me donne quelques collations : 1 jus d’orange avec du sucre, 1 fromage et 1 paquet de biscuits.
Au bout d’un moment, ma glycémie commence à descendre (soit, 2h30 après la prise de la dose d’erreur). Alors, on y va encore plus fort : 1 tarte au citron (?!! J’ai le droit de manger, ça, moi ?!), 1 blanc-manger, 1 lait, un fromage puis un autre paquet de biscuits.
Le médecin me dit : « Oui, oui, madame, il faut tout manger ».
Finalement, je ne fais pas d’hypo, ni d’hyper, à vrai dire (je trouve cela étonnant). On arrive assez bien à contrôler la chose. On me retourne chez nous et on me dit que si je suis en hypo (en bas de 4,0), je dois revenir.
Je rentre chez moi et je prends ma glycémie : 4,2 je me trouve un peu limite. Alors, on recommence le traitement : un jus de pomme, 4 capsules de glucose rapide. Je prends également des protéines car on ne m’en a pas réellement à l’hôpital, donc une portion de jambon et 2 de fromage pour rééquilibrer le tout.
Je me dis que je ne peux pas me coucher dans cet état ! Il est 2 h du matin et je suis passablement claquée. J’ai peur de m’endormir et de ne pas me rendre compte que je suis en hypo. (il faut savoir qu’une hypoglycémie sévère (en bas de 2,0) peut mener à un coma). Je prends donc mes glycémies aux 15 minutes, comme à l’hôpital.
Vers 4h30 du matin j’ai à nouveau un petite baisse donc je mange une tartine de beurre d’arachide et un verre de lait, je n’aime mieux pas prendre de chance ! J’en reviens pas de tout ce que je dois manger pour rebalancer ma glycémie.
Aujourd’hui, j’ai rencontré mon endocrinologue. Évidemment, je lui ai parlé de tout ceci. Elle n’était pas très inquiète, en fait, elle ne l’était pas du tout. Elle m’a dit que j’avais agit rapidement et comme il fallait mais que simplement le fait de manger des tartines de Nutella à la maison ou de confiture aurait pu faire l’affaire !
Bon à savoir, l’insuline ne passe pas le placenta (comme je le craignais, il me semblait que j’avais eu cette information) et que le bébé n’était pas à risque puisque mes glycémies étaient tout de même dans les cibles tout au long de l’événement.
C’est une bonne nouvelle mais maintenant, pour éviter que ce genre d’erreur arrive de nouveau, j’entrepose mon insuline lente sur ma table de chevet et je fais vérifier chaque dose par mon conjoint. On n’est jamais trop prudente quand il s’agit de médicament.
Bonne semaine à toutes ! 🙂
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